L'univers de Lilyep

Sadie est un groupe assez récent qui, pour moi, reste dans la plus pure tradition Visual, au moins musicalement parlant. Leur look l'était aussi beaucoup à leurs débuts même s 'ils évoluent vers quelque chose de plus soft, un peu à l'image de Rentrer En Soi

サディSadie
Status : Indies - en activité
Début : Février 2005
Site Officiel
Vidéos: ici et ici

Membres :

• Vocal : Mao
• Guitare : Mizuki
• Guitare : Tsurugi
• Basse : Aki
• Batterie : Kei

• Batterie : Sora (Parti en 2006)

PROFIL

La formation est composée de Mao (ex SELFRUSH), Mizuki (ex Chyprase), , Tsurugi (ex azure), Aki (ex TRESOR, nana), et Sora (ex kyuupii).
Les compositions sont très belles, les guitares à la fois agressives et mélodiques, La voix de Mao est puissante et très bien travaillée, très expressive...même si pas toujours très juste,à mon avis...
Leur univers visuel sombre qui dégage une certaine mélancolie colle parfaitement bien avec leur musique.

BIOGRAPHIE

Il n'y a pas encore grand chose à dire, le groupe étant vraiment très très récent. Le groupe serait né en février 2005. Un flyer a annoncé l'ouverture de leur site officiel le 3 mars 2005. Sur ce même site est annoncé un live pour le 18 mars prochain Big Cat aux côtés de D, Shulla, Fatima, Kra et Doremidan (que du beau monde!). Le groupe sera à découvrir à ce moment là. Un autre live est prévu pour le 30 avril 2005.
Le premier maxi single sort le 27 juillet, il se nomme kokui no shita no yokubou to, kunou no hate ni mi ta hyaku kei no yuri tachi. (rien que ça ^^)
Le 14 décembre, le groupe revient avec son second maxi single, il se nomme dekiai.
A noter également que le groupe est désormais sous le label FACE MUSIC.
Début 2006, Sora le batteur quitte le groupe, il est remplacé par la suite par Kei. Le 3 mai sort le mini album intitulé [The Trend Killer].

DISCOGRAPHIE

Mini Album :

• 25-07-2007 : THE BULLET STORM
• 28-02-2007 : [The Trend Killer] 3rd Press
• 22-11-2006 : The Suicide Machine
• 08-11-2006 : [The Trend Killer] 2nd Press
• 03-05-2006 : [The Trend Killer]

Maxi Singles :

• 28-03-2007 : a holy terrors
• 20-01-2007 : dekiai (Rerecording ver.)
• 02-08-2006 : GRUDGE OF SORROW
• 14-12-2005 : dekiai
• 27-07-2005 : kokui no shita no yokubou to, kunou no hate ni mi ta hyaku kei no yuri tachi

DVD :

• 18-04-2007 : THE　SUICIDAL　APPLICANTS～LIVE　at　SHIBUYA　O-WEST20070120～

Kikoo les gens!!!
Rah, trop Nyappy moi aujourd'hui!
Bon ok,il fait moche et jsuis toujours bloquée chez moi avec les grèves mais... hier, j'ai passé une super journée!!!!
Bah oui, jsuis enfin sortie un peu de chez moi, j'ai refait ma couleur... et j'ai reçu pleins de colis!!!
Alors, une tite liste:
Calendrier 2008 officel de Gackt et de T.M.Revolution
Dernier single de Miyavi (les 3 éditions!!!)
Dernier single de An café
Dernier single et dernier album de LM.C
et dernier maxi de Juka

Bref, que du bonheur!!!!lol!

Voilou, c'est tout!^^

A pluches!!!!!

Comme prévu, Miyavi sortit donc trois jours plus tard,en fauteuil roulant et tenant à peine debout même soutenu... mais il sortit. Yoshiki se faisait une joie de l'accueuillir dans sa demeure et s'occuper de lui tranquillement, chose qu'il n'avait jamais pû faire auparavant avec qui que ce soit, ils étaient tous morts sans qu'il ait eu le temps de les aider ou de faire quoi que ce soit pour eux...

Le jeune homme s'installa donc, occupant l'une des plus grandes chambres de la villa de son hôte, réellement immense.

-Tu n'as qu'à m'appeler si tu as besoin de quelque chose ok?
-Hai...
-Bien!

Un sourire illumina le visage de Yoshiki. Tout allait aller bien maintenant, il le savait.

-Je suis heureux que tu sois là.

Miyavi lui adressa un mince sourire triste en retour.

-Bon aller, je t'embête pas plus! Tu as tout ce qu'il te faut je crois... reposes-toi bien et n'hésite pas!

Il lui fit un clin d'oeil accompagné d'un grand sourire chaleureux et sortit, laissant le jeune homme à ses songes. Il soupira.

Quelques jours se succédèrent ainsi. Un médecin venait voir Miyavi quotidiennement, des infirmières aussi pour lui changer ses bandages, apprenant peu à peu les bons gestes à Yoshiki qui finit par s'en occuper lui-même, au grand damne de son invité qui ne supportait pas d'être dépendant de quelqu'un, encore moins d'un ami aussi proche...
Bientôt, le jeune pu enfin faire ses premiers pas, réapprenant à marcher peu à peu, incapable encore de tenir debout tout seul ni plus de quelques secondes, la douleur était encore trop vive. Mais il s'en accomodait, désolé de ne pouvoir faire plus mais résigné, après tout, il l'avait mérité non?

-Oyasumi nasai! fit un Yoshiki enjoué en quittant un soir la chambre.
-Hai, oyasumi...

Miyavi restait poli, bien que taciturne et son ami le laissa se reposer, encore inquiet mais ne pouvant rien faire de plus... Il se sentait assez impuissant et, comme tous les soirs, il réfléchit longuement aux derniers évènements,se posant encore et encore des dizaines de questions sans trouver de réponses avant d'enfin s'endormir...

Un hurlement le réveilla en pleine nuit, un cri terrible déchirant le silence nocturne... Il se précipita à toute vitesse dans la chambre du jeune homme, redoutant le pire... la dernière fois qu'il avait entendu ce genre de hurlement... non, il préférait ne penser...

Il ouvrit la porte.

Le lendemain, quand Yoshiki revint comme à son habitude, deux autres personnes étaient déjà au chevet de Miyavi. Un regard échangé et les policiers qui avaient déjà interrogé l'ainé il y a quelques jours prirent congé du convalescent, emmenant l'autre l'homme avec eux à l'extérieur de la chambre.

-Il ne veut pas porter plainte. dis l'un des policiers.
-Ah...
-Vous devriez essayer de le raisonner, il n'a absolument rien voulut nous dire sur ce qu'il s'est passé. Pourtant, nous devons impérativement attrapper celui qui a fait ça, il pourrait recommencer.

Yoshiki acquiésça d'un mouvement de tete, inquiet de l'état de son ami. Il salua finalement les deux hommes et pénétra de nouveau dans la pièce. Miyavi avait un air songeur et terriblement triste, le regard perdu dans le vague.

-Ohayo! souffla doucement l'ainé.
-'yo...
-Tu... comment vas-tu?

Il n'eu aucune réponse. De nouveau, Yoshiki poussa un long soupir et vint prendre sa place désormais habituelle près du chevet de son ami. Un long silence s'installa avant que l'ainé ne se décide à le briser timidement.

-Est-ce que les médecins t'ont dit quand tu pourras sortir?
-... trois jours...
-Bien! Tu vas vite récupérer alors!

Miyavi continua à rester dans son mutisme, les yeux dans le vague. Yoshiki ne savait plus trop quoi penser.

-Gomen... murmura quasi inaudiblement le plus jeune.
-He?
-Je... pardon, pour tout...
-De quoi tu parles?
-De, tout ce que j'ai fais et puis, tu t'es inquiété...
-C'est pas ta faute.
-... je... j'aurais du mourrir...
-Non!

Sans s'en rendre vraiment compte, il avait crié. Comment pouvait-il oser penser de telles choses?

-Tu dois vivre. reprit-il plus doucement.
-Pourquoi?
-Tes amis, ta famille... tes fans aussi.
-... mes fans... souffla-t-il le regard vide.
-Oui, tes fans. On a tous besoin de toi, on tient à toi tu comprends?

Miyavi acquiésça et ferma les yeux quelques secondes. Une larme roula sur sa joue.

-Et, et si je meurs?
-Tu oserais nous abandonner? ça nous ferait du mal, à tous.
-Peut-etre pas...

Yoshiki ne comprenais vraiment plus rien à cet échange verbal pour le moins troublant.

-Je n'arrive pas à te suivre. fit-il finalement. La vie est quelque chose de tellement beau, tellement précieux... Et je sais parfaitement de quoi je parle!
-Je sais.
-Alors, pourquoi?
-Je ne veux plus que l'on souffre par ma faute.
-Qui souffre?
-Eux.
-Eux?
-Mes... fans comme tu dis.
-J'ai du louper un épisode... de quoi parles-tu?
-... laisse tomber...

Malgré son insistance, l'ainé ne parvint pas à le faire cèder ni à obtenir aucune autre information de sa part et il repartit chez lui, comprenant de moins en moins ce qu'il arrivait à son ami.

Le petit Nicolas déménage à la campagne. Il achète un âne à un vieux fermier pour 100 Euros que le e fermier doit livrer le lendemain.

            Mais, justement, le lendemain...
            - Désolé fiston, mais j'ai une mauvaise nouvelle l'âne est mort.
            - Bien alors, rendez-moi mon argent.
            - Je ne peux pas faire ça. Je l'ai déjà tout dépensé...
            - OK alors, vous n'avez qu'à m'apporter l'âne.
            - Qu'est-ce que tu vas faire avec.....?
            - Je vais le faire gagner par un tirage au sort à une tombola.
            - Tu ne peux pas faire tirer un âne mort comme lot !
            - Certainement que je peux. Je ne dirai à personne qu'il est mort.

            Dans sa situation, le fermier se dit qu'il ne peut pas vraiment refuser. Il amène donc l'âne au petit Nicolas.

            Un mois plus tard, il revient voir le petit Nicolas :
            - Qu'est devenu mon âne mort ?
            - Je l'ai fait tirer au sort. J'ai vendu 500 billets à 2 euros: ça m'a
            fait une recette de 1.000 Euros !
            - Et personne ne s'est plaint ?
            - Seulement le gars qui a gagné. Ça fait que je lui ai rendu ses 2 euros.

            Nicolas a vieilli et est devenu président de la République ...
          Et pour gagner plus, il est toujours entouré d'ânes ...

Pour moi, c'est LE groupe du moment!

A.b.s. est composé de quatre membres permanents : Takanori Nishikawa (19/9/1970) au chant (plus connu,en solo et depus des années sous le nom de T.M. Revolution),  Hiroshi Shibasaki (13/12/1969) et SUNAO (28/04/1969) à la guitare, ainsi que de Toshiyaki Kishi (17/12/1969) au synthé, qui serait apparemment le leader du groupe.

SUNAO a longtemps accompagné TMR lors de tournées, Hiroshi Shibasaki a joué dans le groupe WANDS (1991-2000), et Toshiyaki Kishi avec Ryuichi Sakamoto et Hotei Tomoyasu.

Nottons que Hiroshi est le compositeur de toutes les chansons du groupe.

La toute première chanson d'abingdon boys school, stay away, est sortie le 16 mars 2005, créant la surprise au près des fan de T.M. Revolution qui leur appris son retour dans un groupe (il a fait partit,à ses tous débuts,d'un groupe nommé Luis-Mary). Il s'agissait d'une piste inédite qui faisait partie d'un image album consacré au manga NANA intitulé LOVE for NANA ~Only 1 Tribute~. abingdon boys school fit ainsi son apparition d'un coup, sans annonce préalable, en tant que projet solo du chanteur Takanori Nishikawa (qui chantait habituellement des titres composés par Daisuke Asakura dans un style electro/pop et où les synthé étaient plus qu'omniprésents). Dans ce CD, le groupe était entouré d'autres célébrités de la scène pop-rock japonaise, tels les SEX MACHINEGUNS, TETSU69 (projet solo de Tetsu,bassiste et leader du groupe L'Arc~en~ciel)ou encore tommy heavenly6. Le cd est plutôt bien accueuillit par tous, dévoilant aux yeux des fans une nouvelle facette résolument rock du chanteur.

Après quelque smois d'absence, le groupe revint en automne avec une reprise de Dress, une chanson de BUCK-TICK, dans un style plus rock, qui fut intégrée à la compilation hommage au groupe intitulée PARADE ~RESPECTIVE TRACKS OF BUCK-TICK avec d'autres reprises par d'autres artistes.

Dans le même temps, Hiroshi Shibasaki, Toshiyaki Kishi et SUNAO participèrent à la production de plusieurs chansons de la compilation UNDER:COVER de T.M.Revolution, un album de titres réarrangés et réchantés par l'interprète. Il en fut de même pour la reprise par T.M.Revolution du classique de TRF, Silver and Gold Dance, qui faisait partie de l'album Lif-e-motions de TRF en 2006.

En septembre 2006, les débuts d'abingdon boys school furent enfin annoncés officiellement sous le label Epic Records par Sony Music (la maison de disques de TMR), ainsi que la sortie imminente de leur premier single, INNOCENT SORROW, le 6 décembre 2006. La chanson servit de générique à l'anime D.Gray-Man. Le single parvint à atteindre la quatrième place des charts Oricon, mais se vendit cependant bien moins que n'importe quel single de T.M.Revolution. INNOCENT SORROW était accompagnée d'une autre chanson, en anglais, nommée Fre@K $HoW, dans un style rock plus agressif. Cette dernière chanson fut également inclue dans l'image album de Death Note the movie.

Le second single du groupe, HOWLING, sortit le 16 mai 2007 et abingdon boys school fut de nouveau réquisitionné pour une série animée puisque la chanson sert de générique à DARKER THAN BLACK -kuro no keiyakusha. Ce single est un peu plus travaillé que le précédent et on sent une amélioration, d'autant plus que la seconde chanson du single, NERVOUS BREAKDOWN, est l'une des meilleures chansons d'abingdon boys school à l'heure actuelle, du moins du poit de vu des fans... et de moi-même vu que c'est ma préférée! ^^

Leur troisième single, Nephilim, servit cette fois de thème à un jeu Playstation 3, Folks Soul, et sortit le 4 juillet 2007. Le groupe y affine un peu plus son style, avec un peu plus de subtilité.

Le premier album du groupe, simplement intitulé abingdon boys school, sort le 17 octobre 2007. Il contient les trois singles précités mais également une version revue et corrigée de LOST REASON (c/w du single Nephilim) qui bénéficie d'une participation de MICRO du groupe HOME MADE Kazoku.

Le groupe interprète également une reprise hommage de LUNA SEA dans l'album LUNA SEA MEMORIAL COVER ALBUM qui sort le 19 décembre 2007.

Quelques liens:
site officiel d'a.b.s.
fan club officiel d'a.b.s.
site officiel de T.M.Revolution
fansite non officiel en français consacré à T.M.Revolution

Vidéos:
PV Innocent Sorrow
PV Nephilim
PV Howling

Alors, premièrement, un petit précis de vocabulaire:

Fanfiction ou fanfic ou fic:
Se dit d'un texte écrit par un amateur et qui prend comme base quelque chose existant déjà. Un film (ex: Pirates de caraïbes),un livre (ex: Harry Potter) ou des gens réels (ex: Miyavi)

Shonen-ai:
Catégorie de fic ou manga/anime mettant en scène des relations non explicites (sans acte sexuel) homosexuelles entre hommes.

Yaoi:
Catégorie de fic ou manga/anime mettant en scène des relations explicites (donc plus ou moins sexuelles) homosexuelles entre hommes.

Yuri:
Idem que le Yaoi mais concernant des femmes.

Lemon:
Acte sexuel détaillé.

Lime:
Acte sexuel non détaillé

OS:
One-shoot. Se dit d'une fic,un manga ou tout autre ouvrage comportant une histoire en un seul tome ou chapitre.

Rating:
Sert à classé les fics pour déterminer le public auquel elle est destinée.

Review:
Commentaire laissé à l'auteur de fics par des lecteurs.

Pairing:
Couple principal de la fic.

Voilà, je pense n'avoir rien oublié!

Maintenant, le guide des ratings:

G: général, convient à tous les lecteurs.
PG: convient à tous les lecteurs mais avec un avertissement
PG-13: fic interdite aux moins de 13 ans.
NC-17: fic interdite aux moins de 17 ans.
R: réservé aux adultes.

S'il y a d'autres questions ou si j'ai fait des oublis, contactez-moi!

Titre: Aimer ainsi
Rating: PG-13
Genre: pathétique?
Pairing: aucun
Disclaimer: Pour une fois,c'est tout à moi!^^

Petit mot de l'auteur:
C'est triste, enfin, je sais pas trop... très autobiographique en tous cas et sans perso défini... laissez votre imagination faire le reste!
Bonne lecture!

Aimer ainsi:

La douleur... comment résister à pareille souffrance? Les larmes ne suffisent plus, se perdant dans sa gorge serrée par les sanglots et tous ces cris qui finalement, ne sortent pas. Les pleurs l'étouffaient à moitié, c'était comme si tout son monde s'écroulait, comme si autour de lui, seule la souffrancee existait encore, était palpable, comme si ce qui l'entourait n'était plus qu'une masse impossible à distinguer à travers les larmes qui lui brouillaient la vue. Et toujours, toujours cette douleur pénétrante, déchirante, ces haut le coeur qui le prenaient tellement il avait mal... c'était atroce, il n'en pouvait plus... comme s'il mourait quelque part... Une sorte de puits sans fond semblait se creuser dans son estomac qui se vrillait sous l'horreur de ses pensées, de ce qu'il c'était passé... et toujours cette douleur fulgurante, autant physique que psychologique qui ne semblait pas vouloir s'arrêter... Il suffocait, désespéré, se tordant les mains en se faisant mal, un peu, mais il n'en avait que faire. Il voulait même détourner la sombre douleur de son coeur en se faisant réellement mal, pour oublier un peu quelque part, détourner l'attention de ses pensées focalisées sur son départ, les reporter sur une douleur purement physique, une douleur tellement forte qu'il ne pourrait l'ignorer. Il ne voulait pas mourir, juste se faire mal, atrocement mal pour ne plus souffrir, du moins pour quelques temps. Paradoxal ne? Et pourtant, il ne voyait pas d'autre solution pour soulager son être torturé et la lame s'abattit sur sa peau avec la légèreté d'une plume. Il n'appuya pas vraiment, fasciné par la légère griffure que le fin morceau de métal avait dessiné sur sa peau blanche. Une minuscule goutte de sang perla, le rouge vif hypnotisant ses yeux, et il recommença, encore et encore, savourant la très légère douleur, les picotements et la sorte de brûlure qui accompagnaient les coupures incessantes qu'il s'infligeait, lui procurant une incroyable sensation de bien être. Les larmes ne brouillaient plus sa vue et il s'amusait avec une joie quasi sadique à multiplier les écorchures sur ses avants-bras et ses cuisses dénudées.

Ce n'est qu'après plusieurs heures de ce petit manège sanglant qu'il laissa la lame pénétrer plus profondément dans sa peau... Des larmes de douleur lui vinrent aux yeux mais c'était ce qu'il voulait. Il voulait avoir mal, que cette douleur efface toutes les autres et que les cicatrices qui en découleraient lui rappellent à jamais à quel point il avait été stupide d'aimer quelqu'un aussi fort... Il ne voulait jamais, jamais oublier sa pure connerie et la lame l'aiderait à graver pour toujours ses erreurs dans sa chair.

Il ferma les yeux quelques instants... Son propre sang coulait sur son bras et il savoura pendant quelques secondes la profonde douleur de ces entailles, sentant son coeur pulser là où le sang continuait à s'écouler tout doucement. Sa tête commençait à tourner et il décida d'arrêter l'hémorragie... Il avait un mince sourire aux lèvres... L'eau fraîche apaisa quelque peu les palpitations de ses plaies et il se soigna avec application. Il savait qu'il avait réussi, il savait qu'à vie, il pourrait contempler ses cicatrices et ne jamais oublier à quel point il avait été stupide d'aimer ainsi, stupide...

Les jours se succédèrent, se ressemblant tristement. L'état de Miyavi n'évoluait pas vraiment et Yoshiki restait sur les nerfs, passant une grande partie de ses journées au chevet du jeune homme. Les médecins et infirmières le connaîssaient désormais bien et le laissaient parfois s'attarder tard le soir, il passa même une nuit ou deux dans sa chambre, s'endormant en tenant la main glacée et inanimée de son ami.

En ce moment même, justement, il dormait presque paisiblement, sa tête avachie sur le matelas, près de leurs deux mains jointes. Un bruit anormal le réveilla en sursaut, des soubressauts agitaient les doigts de son ami, il toussait, les yeux à demi ouverts, paniqué. Yoshiki appela de suite une infirmière et tenta de le calmer en vain, s'appliquant à lui parler avec douceur, essayant de lui expliquer calmement où il était, ce qu'il s'était passé... mais rien y faisait, Miyavi essayait vainement de parler, le tuyau dans sa gorge l'en empêchant.
On le lui ôta enfin.

-Yo...Yoshiki... balbutia-t-il péniblement d'une voix erraillée

Un immense sourire tendre et heureux ainsi que des yeux embués de joie lui répondirent.

-Je suis là, tout va bien. lui dit-il doucement en effleurant sa joue.

De nouveau, Miyavi essaya d'articuler quelque chose... et n'arriva qu'à tousser violemment.

-Shhh, ne dis rien...

Un médecin arriva bientôt et Yoshiki fut mis à la porte pendant quelques instants. A son retour, Miyavi avait retrouvé un semblant de calme et se reposait tranquillement.

-Il va s'en sortir. lui dit simplement au passage le médecin en sortant.

Un poids s'envola littéralement du coeur de l'aîné. Jamais il n'avait éprouvé un si grand soulagement, un si grand bonheur à l'entente d'une simple phrase.

-Tu nous as fait une belle frayeur. dit-il avec douceur en s'asseyant de nouveau à son chevet.

Un mince sourire d'excuse se dessina sur les lèvres du convalescent et Yoshiki lui rendit son sourire avant de lui ébouriffer tendrement les cheveux.

-Tu vas voir, on va attrapper celui qui t'a fait ça, ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir, il va payer, je te le promets.

Etrangement, le sourire disparu quasi instantanément du visage de Miyavi.

-Non... articula-t-il faiblement.
-De qu... quoi?!
-Veux... pas... oublie s'il te... plaît... arriva-t-il à prononcer en s'essoufflant totalement.

Yoshiki ne comprenait plus grand chose à ce qu'il se passait... On avait voulu le tuer et lui ne pensait qu'à oublier? Aucune envie de vengeance, de savoir qui et/ou pourquoi?

-Je ne te comprends pas... murmura-t-il un peu perdu.

L'autre ne lui répondit pas, se contentant de détourner son regard nostalgique.

-*soupir* On en rediscutera plus tard, repose-toi.

Et le silence retomba.

On frapppa à la porte. Un gémissement plaintif s'échappa de l'homme émergeant difficilement. Les yeux à demi ouverts, il jeta un coup d'oeil à son réveil... déjà près de midi, et pourtant, il se sentait encore terriblement las.
Les coups se répétèrent plus forts et insistants.

-Mwi? fit finalement un Yoshiki ébourifé en ouvrant la porte.
-Police.

Une insigne reluisante lui fut mise sous le nez, bien vite remise dans la poche de son propriétaire.

Machinalement, l'homme les laissa entrer, un peu déboussolé, avant de refermer la porte derrrière eux. Celle de la salle de bain, juste derrière, était restée ouverte et il aperçut son propre reflet dans le miroir: pâle, échevelé et de grosses cernes plus que visibles qui marquaient son beau visage, trahissant son angoisse de la nuit passée et puis... ces tâches de sang sur sa chemise habituellement imaculée... il ne s'était pas changé.

-Non... murmura-t-il, révèlant pour lui même ses pensées à voix haute. C'était un cauchemard, juste un cauchemard...

Son reflet ne lui répondit pas.

L'entretient fut pénible pour Yoshiki, les questions se succédaient ne lui apportant aucune réponse. Miyavi avait été poignardé et luttait maintenant pour survivre, c'est tout ce qu'il savait...
Enfin, les policiers repartirent, laissant l'homme dans une grande détresse. Comme un automate, il se leva et se dirigea vers la salle de bain. La baignoire s'offrait à lui, il y entra, sans même prendre le temps de se dénuder. Il ouvrit l'eau, glacée une seconde puis brûlante. Sa peau chauffait brutalement, ça faisait mal mais il n'y prettait pas attention, hypnotisé par le liquide rouge qui se diluait dans l'onde bouillante. Sa chemise blanche perdait peu à peu de sa couleur carmin inhabituelle et Yoshiki fondit en larmes. Il pleura encore et encore, tombant à genoux sous le jet d'eau qui continuait à l'inonder. Ses cheveux retombaient devant son visage déformés par les pleurs, la douleur... Et pendant de longues minutes il resta là, sanglotant, incapable de trouver assez de force pour se redresser.

..........

Deux heures plus tard, c'est un Yoshiki propre et finalement réveillé qui débarquait à l'hopital. Comme à son habitude, il semblait "parfait", son maquillage discret camoufflait ses cernes et lissait sa peau, ses cheveux parfaitement coiffés, il était beau, tout simplement.
Il attendit à l'accueuil quelques minutes pendant ce qui lui sembla durer une éternité avant qu'on ne daigne enfn lui indiquer la chambre de son ami. Pour la seconde fois, il y pénétra et la même impression d'onde glacée lui parcourut l'échine à la vue du jeune homme maintenu en vie par de simples machines. Il resta planté là, au pas de la porte, quelques longues secondes à l'observer, tétanisé par cette cruelle vision; il se sentait tellement coupable...
Son regard vagabonda un peu, s'arrêtant sur cet écran où une ligne verte tressautait à un rythme régulier, émettant ce petit "bip" un peu énervant mais paradoxalement tellement rassurant... son coeur battait encore.

Il s'approcha enfin, sortant quelque peu de sa léthargie passagère, s'arrêtant à quelques centimètres de son lit en ne résistant pas à l'envie de balayer quelques mèches sombres qui cachaient son doux visage. Sa main s'attarda un peu sur son front et un soupir franchit ses lèvres. Il laissa retomber son bras le long de son corps et décida finalement de s'asseoir, attirant à lui une chaise qui trônait dans un coin de la pièce. Ses doigts emprisonnèrent ceux glacés de son ami et il resta ainsi longtemps, des heures entières, finalement "chassé" par une infirmière à l'heure de fin des visites. Rageur, il ne voulut pas retourner à l'hôtel et rentra simplement chez lui, dans sa villa. Il se sentit vite mieux, dans son propre lit. Toute sa vie était concentrée ici, c'était son chez lui, il adorait cet endroit.

Il s'endormit donc, inquiet mais ayant retrouvé un minimum de sérénité.